Le mala japamala ou chapelet bouddhiste
Japamala – Mala – Nenju : Son origine
L’origine du mala japamala se retrouve sur le continent de l’Inde, il y a environ 3 000 ans, dans les racines du bouddhisme et de l’hindouisme. Le mala est aussi appelé “japa mala”, et sa signification en sanskrit est “guirlande, collier”, son équivalent en occident dans d’autres pratiques religieuses est le chapelet. Dans cet article, nous traiterons du japa mala ou chapelet bouddhiste, qui peut être hindou, jaïn ou bouddhiste
L’utilisation du mala
Le mala japamala ou chapelet bouddhiste : Son utilisation est sacrée pour les pratiquants du bouddhisme, il est une aide précieuse à la récitation des prières et mantras. Composé de généralement de 108 perles, chacune d’entre elle s’égrène à l’aide du pouce et de l’index et permet à l’utilisateur de savoir exactement où il en est de sa récitation. Les perles peuvent être fabriquées dans des matériaux divers et variés, comme le bois, de pierres précieuses ou semi-précieuses, de métal, d’os humain ou animal, de graines dont les plus connues sont celles de rudraksha, de lotus ou de bodhi, et il est laissé à l’appréciation du croyant de choisir lui-même l’essence de ces perles et selon le support qu’il souhaite ajouter à sa méditation. Outre son utilisation sacrée, le mala ou chapelet bouddhiste peut être aussi porté comme amulette pour attirer à soi différentes vertus spirituelles, porter chance, éloigner les mauvais esprits, ainsi que participer au bon rétablissement des malades. Il existe aujourd’hui des malas dits d’apparats, se présentant sous forme de collier, décorés de perles d’inspiration ethnique et religieuse.
Sa description
Le mala japamala possède 108 perles, additionné parfois de repères composés de perles plus grosses aux nombres de quatre que l’on nomme “chaturmaharaj”. Le mala japamala ou chapelet bouddhiste peut également comporter des “compteurs”, sortent de perles en métal dont le pratiquant se sert pour compter les dizaines et les centaines de fois qu’il a égrené les 108 perles, c’est-à-dire à chaque tour complet du mala. Une perle supplémentaire plus grosse ou un pendentif souvent représentant un des signes auspicieux du bouddhisme est placé au début et a la fin du mala, que l’on nomme “Meru”, en référence à la montagne mystique du mont “Kailash” vénéré les bouddhistes, böns, jaïns et hindous, et étant considéré dans les mythologies bouddhique et hindoue comme l’axe du monde. Juste derrière la perle “Meru” se trouve traditionnellement une ou plusieurs perles de tailles différentes formant un petit cône et symbolisant “sunyata en sanskrit devanagari ou tongpa en sanskrit tibétain”, autrement dit la vacuité où tout n’est qu’interdépendance par nature et de ce fait vide d’existence intrinsèque.
Les 108 perles
À travers l’histoire de l’humanité, le nombre 108 a de nombreuses significations et applications comme dans les mathématiques, la cosmologie et bien d’autres domaines. L’hindouisme, le jaïnisme, le sikhisme ainsi que toutes les formes du bouddhisme, mais pas seulement, de toutes les traditions de presque tous les pays, on retrouve ce nombre et ses applications. Les interprétations sont multiples et différentes suivant la culture d’où il vient, mais un lien les réunis quasiment tous, celui de la spiritualité et des croyances dans le divin.
Pour ne citer que quelques exemples, voici une liste non exhaustive des significations liés au nombre 108 dans les cultures hindouiste et bouddhiste.
- Il existerait 108 sentiments dans le bouddhisme, 36 se référant au passé, 36 au présent et 36 autres pour le futur.
- Il existerait 108 péchés à ne pas cultiver et 108 vertus à développer.
- Les noms de divinités du panthéon bouddhiste et hindouiste qui seraient au nombre de 108.
- Le 1 représente l’objet, le 0 l’absence d’objet et le 8 le tout ou l’infini.
- Dans le yoga : les 108 salutations au soleil, le symbole de l’éveil, les nadis ou lignes énergétiques, les 108 mudras gestes spirituels du tantrisme.
- Les textes sacrés “upanishads” originaires de l’Inde, au nombre de 108.
- Les 108 épreuves et souffrances que traversa Bouddha pour atteindre l’illumination.
- Et bien plus de significations encore ….
Le mala japamala ou chapelet bouddhiste
Quelle que soit la discipline que vous pratiquiez, le mala japamala est un objet de concentration de l’esprit, un outil à la récitation des mantras, un point d’ancrage qui nous ramène à la pratique quand l’esprit se disperse.
Porté autour du cou en collier, tourné sur son poignet en bracelet ou même lové dans sa poche, il aide à l’enracinement et à la présence à soi, quel que soit le lieu, peu importe le moment.
Si vous êtes à la recherche de votre mala, je vous invite à visiter notre collection de malas artisanaux : en bois, en pierres précieuses ou semi-précieuses, en métal, en os ou en graines de rudraksha, vous trouverez surement celui qui est fait pour vous.