Le reliquaire : Ghau ou gao
Qu’est-ce qu’un ghau ?
Le ghau ou gao est un bijou traditionnel originaire du Népal. Il s’agit d’un bracelet en or ou en argent porté autour du poignet ou de la cheville, on le trouve sous forme de pendentif dans lequel il est possible de mettre des objets sacrés à la manière d’un reliquaire. Il est considéré comme un symbole de richesse et de statut social au Népal, et est souvent porté lors de cérémonies et de festivals.
Généralement fabriqué à partir d’or ou d’argent massif, et est fréquemment orné de pierres précieuses et de motifs complexes. Certaines personnes portent également ces bijoux en cuivre ou en laiton, qui sont moins coûteux, mais tout aussi beaux.
Le ghau est un élément important de la culture népalaise, et il est habituellement offert comme cadeau lors de mariages, de naissances et d’autres occasions spéciales. Il est également utilisé comme moyen de paiement lors de transactions commerciales ou de transactions financières.
Porté par les femmes au Népal, mais aussi populaire chez les hommes. Il est souvent porté avec plusieurs ghau sur chaque poignet ou cheville. Le nombre peut être un signe de richesse et de statut social, avec les personnes les plus riches portant de nombreux ghau sur eux.
Il est connu sous le nom de “gao” dans certaines régions du Népal. Le terme “ghau” vient de l’hindi “choodi”, qui signifie bracelet, tandis que le terme “gao” vient du népalais “gao” ou “gaam”, qui signifient bracelet ou bijou.
Ici, il s’agit d’un bijou traditionnel du Népal qui est porté comme symbole de richesse et de statut social.
Le reliquaire de dévotion du bouddhisme
De taille et de forme différente, s’ouvrant en deux pour pouvoir y mettre quelques objets, statues que l’on nomme “tsa-tsa”, des herbes médicinales ou sacrées, des drapeaux de prières et des mantras, liés à la dévotion au Bouddha ou aux divinités du panthéon bouddhiste. Il peut être de métal blanc, de cuivre ou de bois, il se porte d’ordinaire en bandoulière à la manière d’un sac et se défini comme un autel reliquaire mobile accompagnant généralement les pèlerins sur le chemin de l’éveil et de pèlerinage.
Son caractère ésotérique lui confère des vertus de protection, de guérison ou de réalisation, suivant la divinité présente à l’intérieur. Le ghau se manipule avec respect et dévotion, il incarne la puissance divine que le pratiquant lui attribut. On le trouve habituellement dans l’art premier, les cérémonies et les rituels bouddhistes.