



Le mot « dzi » désigne un type de perle antique et précieuse originaire de Tibétain qui signifie : brillance, éclat ou encore perle sacrée des dieux.
Ce sont des perles d’agate, originaires du Tibet et du Népal. Elles sont considérées comme des objets de valeur spirituelle et sont souvent portées en bijoux ou utilisées dans la décoration intérieure.
Connues pour leur beauté et leur rareté, avec des motifs uniques et complexes qui sont gravés sur leur surface. Selon la tradition tibétaine, ces perles seraient dotées de pouvoirs spirituels et protégeraient leur porteur contre le mal. Elles sont également considérées comme des amulettes porte-bonheur.
Il existe de nombreux types de chung dzi, avec des motifs et des tailles différents. Les plus communes sont celles qui ont un seul œil, mais il en existe également à trois yeux, à quatre yeux et même à neuf yeux. Selon la croyance tibétaine, plus un chung dzi a d’yeux, plus il est puissant et protecteur.
Il est difficile de dater précisément leur origine, mais elles sont mentionnées dans des textes tibétains datant du 8ème siècle. On pense, dans les croyances populaires, qu’elles étaient autrefois des perles sacrées venues des dieux. Fabriqués à partir de coquillages ou de verre, aujourd’hui elles sont principalement réalisées à partir d’agate et de cristal de roche.
Considérées comme des objets de collection de grande valeur, avec certains exemplaires atteignant des prix très élevés. Elles sont par ailleurs de plus en plus populaires en dehors du Tibet et du Népal, avec de nombreux amateurs de chung dzi dans le monde entier.
Perles d’agate originaires du Tibet et du Népal, considérées comme des objets de valeur spirituelle, talisman, amulette et porte-bonheur. Elles sont connues pour leur beauté et leur rareté, avec des motifs complexes et uniques gravés sur leur surface. Bien que leur histoire et leur origine soient difficiles à tracer avec précision, les chung dzi sont de plus en plus populaires auprès des collectionneurs du monde entier.
Voici une liste des vingt et un différents types de chung dzi, et le nombre d’yeux qu’ils ont, ainsi que la signification et les vertus qui varient suivant les lieux et les pratiques spirituelles :
Il existe également d’autres types de chung dzi, comme le dzi à double œil, en forme de gourou et celui à rayure qui est considéré comme étant particulièrement rare et précieux, carré, ovale, rond, en forme de vague, la dent de tigre, le ruya, et sont décorés de divers symboles archétypaux des régions de l’Himalaya.
Il est important de noter que leurs significations et leurs valeurs spirituelles peuvent varier selon les croyances et les traditions de chaque culture. Par conséquent, il n’y a pas de « nombre idéal » d’yeux de dzi ou de motifs qui soient considérés comme étant supérieur aux autres.
La fabrication d’un chung dzi est un processus complexe et délicat qui nécessite une grande habileté et de l’expérience. Tout d’abord, il faut trouver une pierre d’agate de qualité et la tailler en forme de perle. Ensuite, les motifs sont gravés à la main sur la surface de la perle à l’aide de petits outils en métal pointus. Selon le motif et la complexité du dzi, cette étape peut prendre des heures, voire des jours, à compléter.
Une fois que la gravure est terminée, les artisans appliquent « la recette » de fabrication, qui est particulièrement difficile à connaitre, c’est un secret très bien garder par ceux qui les fabriquent. Chaque atelier travaille sa propre composition, un mélange végétal appliqué sur les agates gravées, et cuites au four à environ 1000 degrés. La perle est ensuite polie et lustrée pour lui donner son éclat final. Selon la tradition tibétaine, les perles sacrées sont également soumises à un processus de « bénédiction » par un lama, afin de leur donner leurs pouvoirs spirituels et de les protéger contre le mal.
Il est important de noter que la qualité et la rareté des dzi dépendent grandement de la qualité de la pierre d’agate utilisée et de la maîtrise de la technique de gravure. Les perles de qualités supérieures sont souvent plus coûteuses à fabriquer et sont donc généralement vendues à des prix plus élevés.